Pour en finir ou simplement continuer avec mes articles sur l’utilisation de l’eau ou de l’air dans les produits, je vais aborder le sujet des cosmétiques.

On comprend parfaitement pourquoi un produit qui sort d’une usine d’une grande marque de luxe n’a pas le même prix qu’un produit destiné à un magasin de hard-discount.

·         Les ingrédients ne sont pas les mêmes

·         Les emballages sont également différents

·         Le logo de la marque, ça se paie

·         Le public touché n’a pas les mêmes moyens

·         Etc. etc. etc.

En règle générale, l'étiquette d'un produit cosmétique comporte les éléments suivants :

·         1) IDENTIFICATION DU PRODUIT

·         2) POIDS NET

·          3) INGRÉDIENTS DU PRODUIT

·         4) CONSEIL D'UTILISATION

·          5) NOM ET ADRESSE DU FABRICANT OU ADRESSES DE DISTRIBUTION :

•      6) PAYS D'ORIGINE 

·         7) DURÉE DE CONSERVATION APRÈS OUVERTURE

·         8)  programmes Européens d'élimination et de recyclage de tous les composants du conditionnement.

·         9) AVERTISSEMENTS/MISES EN GARDE

·         10) NOTICE D'UTILISATION 

De toute façon, tout ceci est très règlementé et les plus curieux peuvent consulter les textes de lois en vigueur en cliquant sur le lien suivant

http://www.sante.gouv.fr/etiquetage-des-produits-cosmetiques.html

Ce qui m’intéresse, ce sont les ingrédients.

 Voilà ce qu’il faut savoir pour faire simple :

Les ingrédients doivent être écrits sous leur nom déclaré à l’INCI. Ce qui fait que pour le commun des mortels, c’est du chinois.

Les ingrédients sont classés par ordre croissant. Le pourcentage n’est pas obligatoire. Le premier est majoritaire et le dernier fait moins de 0.1%, entre les deux c’est flou.

Après cette explication de texte, venons-en au fait.

Prenons deux produits identiques, fabriqués dans la même usine pour deux marques différentes.

Si si c’est possible.

Au départ les prix sont identiques

Le produits A est destiné a une grand groupe de cométique.

Il faut donc soigner le packaging, faire de la pub, avoir un réseau de distribution. 

Ceci s’explique et est bien connu de tout le monde.

Revenons à notre 1^er tableau. Les deux produits sont maintenant destinés au même public et doivent être distribués tous les deux en grande surface. Que doit faire A pour être moins cher ?

 Remplacer les produits naturels par des produits de synthèse, mettre des produits de moins bonne qualité, diminuer les contrôles.

ET METTRE DE L’EAU

Vous savez, ce qui coule de votre robinet et qui ne coute rien.

On peut en mettre de partout. Prenez un gel douche, vous le diluez avec de l’eau. Si c’est trop liquide, vous rajoutez un épaississant. Il n’y a aucune règle puisque ce n’est pas dangereux.

Vous ne saurez jamais la quantité d’eau présente dans vos produits, mais retournez-les et regardez l’étiquette. Si vous retrouvez en premier sur la liste : EAU / WATTER / AQUA, c’est que votre produit est composé en MAJORITE d’eau.

Cela veut dire que votre produit ne contient pas beaucoup de produits actifs (même si c’est mentionné sur la pub) et que, quel que soit le prix :

ON VOUS VEND DE L’EAU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Si certains industriels ont compris que l’on pouvait faire du profit  en vendant de l’eau et de l’air de manière légale, certains ont aussi compris que ces deux ingrédients en libre-service pouvaient être très intéressants.

Ne vous êtes-vous pas fait la réflexion : tiens, ma viande rend de l’eau à la cuisson !

En effet, votre viande est sympa, elle rend ce qu’on lui a donné.

Une simple piqure d’eau dans votre viande lui donne plus de volume (encore plus efficace pour les produits congelés).

Je vous invite à aller visiter ce site qui vient d’ouvrir en France. Il nous donne quelque exemple de ce que font les industriels.

 

 

 

Autre exemple qui me vient à l’esprit, la société « Planta truc » vient de commercialiser une mousse de beurre. Deux remarques : il n’y a pas un gramme de beurre dedans et ils ont rajouté de l’air comme ça, c’est plus léger. On nous prend  pour qui !

Enfin, après l’eau et l’air, il y a encore plus léger et moins cher : le vide, le néant.

Je n’en dirais pas plus, je vous laisse regarder cette vidéo 

Alors, surpris !!

C’est tout pour aujourd’hui.

Dans le prochain article, je rajouterais une nouvelle couche sur l’utilisation de l’eau dans les produits industriels.

A plus.

L’eau et l’air sont deux éléments présents autour de nous en énorme quantité. L’air est tout autour de nous et notre planète est composée à 71 % d’eau. Dire qu’il y en a qui meurt de soif. Il doit y avoir un disfonctionnement quelque part. Mais ce n’est pas le sujet de cet article.

On va dire que ces deux éléments sont à disposition.

 Il y a des petits malins qui on réussit à nous les vendre et faire du profit avec.

Que l’on nous fasse payer l’eau du robinet, passe encore. Il faut bien payer ce qui amène l’eau chez nous. Que l’on mette l’eau dans une bouteille et que son prix soit, de fait, multiplié par 10, j’ai un peu plus de mal. Avant les gens allaient à la fontaine publique ou l’eau était gratuite et à disposition. Maintenant, ces fontaines ont disparu et quand elles existent, il est mentionné : eau non potable. Pour quelles raisons à votre avis.

Depuis quelques années, ces mêmes industriels se sont dit : pourquoi ne pas faire pareil avec l’air !

Mettre de l’air en bouteille. Pour les hôpitaux, c’est vital. Pour les hommes-grenouilles, pour les sous-marins,  pour les astronautes, pourquoi pas. Mais quand j’ai vu que l’on trouvait ça sur internet et à la portée de tous. Ça devient du grand n’importe quoi.

Ci-dessous, vous trouverez un article tiré du site http://www.bio-info.com

La copie d'écran n'étant pas très lisible, je vous le retranscris. cet article est tiré d'un magazine BIO consultable en ligne sur le site après inscription.

Si je partage cet article, c'est que je l'ai trouvé incroyable. Je ne m'attendais pas à un tel article dans un magazine BIO.

Jugez-en par vous même et n'hésitez pas à laisser des commentaires.

PLAIDOYER POUR L’HUILE DE PALME

L’huile de palme (HDP) est extraite du fruit du palmier à huile, plante tropicale de la famille du cocotier. Destinée principalement à la consommation humaine, elle est utilisée localement comme huile de cuisson et exportée pour terminer son voyage dans la plupart des produits alimentaires manufacturés. Cette huile est accusée de tous les maux. Et pourtant, ce n’est pas tout à fait justifié.

Aujourd’hui, les plantations de palmiers à huile sont la cible des protecteurs de l’environnement qui leur reprochent d’être la cause de déforestations massives et de destruction des écosystèmes et de certaines espèces animales comme l’orang-outang d’Indonésie. Mais leur inquiétude ne semble pas correspondre à la réalité. Les études qu’a fait paraître Mme Hiroko Shimizu de l’Institut économique Molinari* (IEM) remettent en question ces considérations avec de solides arguments à l’appui.

UN ALIMENT DIETETIQUE    

 Si l’huile de palme a mauvaise presse, c’est parce qu’elle est riche en acides gras saturés (±50  %), au même titre d’ailleurs que la graisse de coco et l’ensemble des graisses animales. Toutefois, une huile de palme biologique, brute et consommée crue, présente des qualités nutritives incontestables de par son contenu en acides gras saturés spécifiques et indispensables aux fonctions biologiques essentielles de l’organisme. C’est le cas de l’acide palmitique, premier apport de source énergétique pour le cœur en cas de stress, il intervient aussi dans la régulation hormonale et dans la modulation du système immunitaire. C’est le cas également de l’acide laurique qui agit comme antibiotique naturel, sans effets secondaires sur la sphère intestinale. Et de l’acide myristique qui joue un rôle essentiel dans le transport et l’utilisation des protéines au sein de la cellule et qui peut aussi intervenir comme protecteur et puissant régénérateur du tissu rénal.

ACIDES GRAS SATURES

Les acides gras saturés, très stables et peu sujets à l’oxydation, ralentissent le rancissement des lipides de la peau et son vieillissement prématuré. Ils supportent donc très bien les cuissons, sans trop se dégrader.

En revanche, les huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés constituent, de par leur fragilité, un danger réel pour la santé lorsqu’elles sont oxydées et rancies. C’est aussi l’hydrogénation partielle effectuée sur les huiles polyinsaturées, pour en fabriquer des margarines, qui engendre des acides gras trans aux effets délétères sur la sphère cardiovasculaire. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les huiles de tournesol, de colza, de maïs ou de sésame doivent être gardées au réfrigérateur après ouverture car elles ne peuvent supporter ni le contact de l’air ni la chaleur. Ce qui veut dire, in fine, que l’huile de palme utilisée dans les aliments manufacturés est préférable à toute autre huile végétale, devenue toxique suite aux manipulations de chauffe et d’hydrogénation qu’on lui aura fait subir. L’huile de palme crue et non raffinée constitue, enfin, une source considérable de vitamines liposolubles (A, C, D et E) aux effets antioxydants majeurs. Inutile de s’en priver, donc.

Alain Mahieu, nutritionniste coordinateur de l’asbl Efélia

* www.institutmolinari.org

UN INTERET ECONOMIQUE CERTAIN

Une réduction de la consommation d’huile de palme devrait  être compensée par une augmentation de la production d’autres huiles comme celles de colza, de tournesol ou de soja qui, en culture classique, exigent trois fois plus d’engrais et de pesticides.

Le palmier à huile est une plante vivace qui produit pendant une vingtaine d’années 5 à 10 fois plus d’huile que les trois oléagineuses citées ci-dessus qui, elles, doivent être ressemées chaque année.

L’industrie alimentaire recherche surtout des lipides semi-solides, comme l’huile de palme, plus faciles à travailler et à intégrer dans les aliments manufacturé qui deviennent plus moelleux et onctueux

BIO INFO – JANVIER 2014 – N° 19

En conclusion, je ne veux pas me faire le défenseur des causes perdues (Palme, Parabens, etc;) mais les lobby sont tellement puissant qu'il est parfois bon de comparer les points de vues avant de se faire une opinion.

Pour une fois, je vais faire un article un peu plus technique tout en étant simplifié.

Un peu de culture de temps en temps ne fait pas de mal !!

Au cours de la digestion, les protéines alimentaires sont scindées : les acides aminés sont détachés les uns des autres. Ils passent dans le circuit sanguin et, via le foie, sont redistribués dans les différentes cellules du corps selon les besoins. Et ils se recomposent en protéines.

Celles-ci ont  donc un rôle dans la formation et le développement des muscles. Les acides-aminés fonctionnent comme un carburant et favorisent la croissance musculaire et la récupération après l'effort. Certains peuvent être fabriqués par l'organisme et d'autres non. Ces derniers doivent impérativement être apportés par l'alimentation. On trouve les acides aminés essentiels dans les protéines animales ou les compléments alimentaires.

 

On distingue : 

Les acides aminés banaux 

Ils peuvent se substituer les uns aux autres. Quand l'un manque, pour une raison ou une autre, l'organisme le fabrique à partir d'un autre qui se trouve disponible, là, au bon moment.

Les Acides Aminés Indispensables (AAI) 

Ces Acides Aminés Indispensables ne peuvent se substituer les uns aux autres.

Quand ils manquent ou quand ils sont en quantités insuffisantes, le renouvellement des protéines ne peut bien s'effectuer

Où sont les Acides Aminés Indispensables ?

Les Acides Aminés Indispensables se trouvent tous dans les protéines d'origine animale. C'est-à-dire dans les produits laitiers, les Œufs, les  poissons, coquillages et crustacés, et les viandes. 

Certains de ces Acides Aminés Indispensables sont absents des protéines d'origine végétale. Soit celles qui sont dans le pain, les pâtes, le riz, et toutes les céréales, les pommes de terre, les légumes frais et les légumes secs et les fruits.

Valeur biologique des protéines

La richesse et les proportions harmonieuses des différents Acides Aminés dans une protéine déterminent sa Valeur Biologique. La protéine de référence est celle de l'Œuf dont la Valeur Biologique est de 100.

 

L'arginine est l'un des 20 acides aminés dont notre corps a besoin pour la synthèse de ses protéines. Elle est entre autre utilisée par l'organisme pour synthétiser l'oxyde nitrique  ainsi que la créatine, reconnue pour améliorer les capacités physiques en cas d’exercices intenses de courte durée.

 

 

 

 

 

 

L'arginine, lors de sa dégradation, permet de produire de l'énergie. Elle  est également utilisée dans des traitements visant à améliorer les performances sexuelles, à stimuler le système immunitaire et à produire l'hormone de croissance.

Parce que l’arginine stimule la sécrétion d’hormone de croissance, elle est proposée pour augmenter la masse musculaire chez les sportifs. Elle est également censée lutter contre la fatigue et les digestions difficiles, stimuler le système immunitaire, diminuer la fréquence des crises d’angine de poitrine (angor) et augmenter la fertilité masculine.

 

 

« Méconnu du grand public, l’arginine favorise les érections et l’excitation. Cet acide aminé favorise la dilatation des vaisseaux et l’afflux de sang vers le sexe. Une étude américaine sur 93 femmes consultant pour une baisse de libido a montré une amélioration chez 62 % des sujets après 4 semaines de supplémentation » (santé.planet.fr )

 

 

Vous pouvez trouver de la L-Arginine dans Forever ARGI + (ref 320)